Karine Gonzalez
Karine Gonzalez est une artiste aux multiples visages.
Après 10 ans de piano, de solfège et de danse classique, elle a naturellement trouvé dans le flamenco le langage idéal car il est à la fois musique et danse et il vient aussi de ses racines, l’espagne.
Après avoir fait des études de lettres anciennes et littérature espagnole, pendant lesquelles elle écrit un mémoire de maîtrise sur le Flamenco : « le Flamenco ou les mouvements du moi », elle rencontre à Paris l’acteur et danseur iranien Shahrokh Moshkin Ghalam (théâtre du soleil) avec lequel elle danse dans des créations inspirées de la mythologie, la poésie et la mystique persane et confronte le flamenco avec la danse Soufi.
En 1998-99 elle danse dans Vengo de Tony Gatlif aux côtés de Tomatito et Antonio Canales.
En 2000, elle obtient la bourse Lavoisier du ministère des affaires étrangères et se forme pendant 2 ans à la célèbre école de flamenco madrilène « Amor de Dios ».
Antonio Reyes (professeur et danseur de flamenco, Ballet nacional de Espana) l’intègre dans sa compagnie pour le concours chorégraphique de Madrid. En 2002, elle monte son spectacle A compas del corazon, en 2003 elle co-crée avec Raquel Gomez, Macarena Vergara et Maria Inés Sadras le spectacle Sentires, coup de coeur du Festival Off d’Avignon 2004, dans lequel elle chorégraphie un tableau iranien Racines et Exil.
En 2007, elle danse aux côtés de José Maya dans Vertiges, spectacle de Tony Gatlif.
En 2008, elle crée Azahar avec Nuria Rovira Salat, sur les racines croisées entre le Flamenco et les danses orientales. Elle crée aussi son spectacle Les Amants Divins, inspiré de l’écho de deux voix mystiques : Roumi (Perse) et Saint Jean de la Croix (Espagne).
En 2009, au Studio théâtre de Stains, elle joue le rôle d’une « gipsy », Sarah casey (personnage principal) en tant que comédienne et danseuse dans Les noces du Ferblantier de l’auteur irlandais Synge , mise en scène par Marjorie Nakache.
En 2010, elle est interprète et chorégraphe de la création jazz /flamenco : La escucha interior, du pianiste-compositeur Julien Lallier, inspirée du Cancioneiro de Fernando Pessoa. Elle danse également un duo Jazz/flamenco avec le violoniste Didier Lockwood ainsi qu’un solo de danse soufi sur le Boléro de Ravel avec Bireli Lagrène et Stochelo Rosenberg dans le spectacle de Tony Gatlif, Django Drom (Nuits de Fourvière, Salle Pleyel), en hommage à Django Reinhart.
Elle participe à l’émission « La boîte à musique » de Jean-François Zygel aux côtés de Joël Grare dans deux de ses formations : Les tambours de lune et Paris-Istanbu Shanghai.
Enfin en 2010 /2011, elle danse dans Soledades, la dernière création flamenco/contemporaine de Jesus Hidalgo (Théâtre de l’Hippocampe, Caen), librement inspirée de La casa de Bernarda Alba de Lorca. Elle danse à Bordeaux aux côtés de la soprano coloratur Chantal Perraud, du pianiste François René Duchâble et du comédien Alain Carré dans le spectacle Carmen, du sang et des Larmes Enfin elle danse dans le dernier film de Tony Gatlif Indignados, en tant que danseuse soliste. En Septembre 2012, elle étrenne la première d’Ecorces, création à l’initiative du percussionniste Stéphane Grosjean et de la guitariste Beatrice Reuther, (regard extérieur Toufik Oi), et elle intègre le projet du percussionniste iranien Madjid Khaladj Le souffle du zéphir aux côtés du danseur Cerop Ohannessian et du clarinettiste Sylvain Kassa.
En Octobre 2012 elle danse en tant que soliste dans Django Drom (Tony Gatlif) à la cité de la musique puis elle danse aux côtés de Dorantes et José Maya pour le lancement du disque du guitariste flamenco Juan de Lerida au théâtre de Châtellerault .